mardi 26 novembre 2013

Coulée verte : Un hommage immérité à un édile récusé


Nice peut s'enorgueillir d'un tout nouveau parc parc urbain, baptisé "Promenade du Paillon", mais qui reste néanmoins désigné par le terme "Coulée verte". Malgré de laides grilles qui l'enserrent sur toute sa longueur, cette promenade est infiniment plus esthétique que les horreurs de béton posées sur la couverture du Paillon et elle a été adoptée d'emblée par un public nombreux, de tous âges et aux  activités variées.

Les segments qui composent la promenade avaient des noms et la municipalité a décidé de les reconduire et donc d'apposer les plaques en conséquence …. mais il y a un hic : fallait-il les re-poser toutes. Fallait-il encore dédier un espace de la ville à Jacques Médecin? Maire de Nice durant 5 mandats, il termina chassé de la ville par des scandales en série dont nous payons encore les conséquences.

En cette veille de campagne municipale, il me parait indispensable de rappeler à tous le devoir absolu de probité de tout élu de la République.

D'où le communiqué de presse envoyé aujourd'hui.

Les plaques de la coulée verte : amnésie collective ?

"Demain mercredi 27 novembre seront dévoilées les plaques renommant les différents segments de la coulée verte.
Et nous découvrons avec une surprise mêlée d’indignation que le maire n’a pas saisi l’opportunité de cette re-nomination pour supprimer une des plaques, celle qui dédiera une partie de la coulée verte à Jacques Médecin, ancien maire de Nice.
 
Nous rappellerons brièvement que cet élu fut l’objet de quatre condamnations distinctes à des peines de prison et de fortes amendes : pour délit d’ingérence (1992), peine assortie à une incapacité « à jamais d’exercer aucune fonction publique », pour détournements de fonds (scandale de l’Opéra, 1995), pour abus de biens sociaux et corruption (scandale de la SEREL, 1995) et pour fraude fiscale (1998).
Rappelons aussi que cette même personne, bien qu’élu de la République, a demandé le rétablissement de la peine de mort .

Nous ne concevons pas que la réalisation d’une promenade de prestige du  centre de Nice, puisse célébrer cet édile, dont la gestion malsaine compromit gravement l’équilibre des finances de la ville et donna une image déplorable de Nice."