lundi 23 décembre 2013

Michèle Rivasi gravement mise en cause par Estrosi en conseil métropolitain



Lors du dernier Conseil de Métropole,le 20 décembre, je suis intervenue lors de la déclaration d'intérêt général du projet de doublement de la surface de Cap 3000 (voir).

Après une étude approfondie des dossiers mis à disposition lors de l'enquête publique , j'ai déposé un "dire" , retranscrit dans le post précédent. Il a été résumé dans mon intervention que j'ai conclue en  annonçant qu'un complément à notre pétition en cours sur la basse vallée du Var, serait adressé à la commission des pétitions du parlement européen.

"Nous estimons que ce projet sous-estime gravement les risques encourus par la zone de nidification et de nourrissage la plus importante de l’estuaire du Var et que les mesures de protection proposées ne sont ni à la hauteur des risques encourus, ni à la hauteur de l’enjeu de préservation d’un site unique de biodiversité, protégé au titre de la directive Habitat Oiseaux de l’Europe.

Ce projet ne prend pas en compte les effets cumulés de toutes les opérations mises en œuvre dans le cadre de l’OIN. Ce problème a déjà fait l’objet d’une saisine de la commission des pétitions du Conseil de l’Europe. Ce dossier viendra s’ajouter à ceux déposés.

Pour toutes ces raisons, et malgré l’avis favorable – quoique très nuancé - des commissaires les élus écologistes voterons contre ce projet"


Et cette précision a déclenché une  violente attaque d'Estrosi envers Michèle Rivasi  qui était venue nous soutenir par une conférence de presse sur le site même. 

Je cite de mémoire - en attendant les retranscription des débats que je ferai parvenir à Michèle. "Madame Rivasi est la fossoyeuse de notre économie. Elle a créée une espèce d'association, la CRIRAAD et a fait perdre des centaines de réservations dans le Haut Pays à cause de ses déclarations sur la radioactivité" etc….

 Cette diatribe faisait référence aux déplacements de Michèle pour dénoncer l'existence de poches résiduelles de radioactivité dans le Mercantour (et il y en a encore) à la suite de la catastrophe de Tchernobyl.

Il est inadmissible qu'à des fins purement électoralistes, le président de la Métropole prenne avantage de son perchoir pour des attaques ad hominem envers une élue au Parlement Européen et à propos de faits n'ayant qu'un rapport très lointain avec les sujets en débat.

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